Présentation des oeuvres du concert d’ Octavus

Les Musicales Abbaye de Lahonce 11 juin 2023 à 18h.

Le programme 2023 de l’Ensemble Vocal Octavus élaboré par son Chef Monique Damerol-Croutzet s’articule en première partie avec une suite d’oeuvres rarement chantées par des ensembles comme celui-ci, et choisies pour leur particularité de mise en avant des voix.

Parce Domine de Feliks Nowowiejski (1877-1946)

Feliks Nowowiejski, cinquième d’une fratrie de onze enfants, il était organiste, compositeur, professeur de musique et chef d’orchestre polonais. Il a consacré toute sa vie à écrire toute sorte d’oeuvres pour orgue ou orchestre et particulièrement des oeuvres liturgiques pour choeurs ainsi que des cantates et des oratorios.

Épargnez-moi, ô Seigneur

Épargnez votre peuple

ne soyez pas en colère contre nous pour toujours

Ayez pitié de nous, Dieu

Selon votre grande bonté

Dona La Pace de Dino Stella (1934-2022)

Dino STELLA (né en 1934) a eu comme professeur de musique Arrigo Pedrollo et Wolfango Dalla Vecchia et a obtenu ses diplômes musicaux au Conservatoire B. Marcello de Venise. Depuis très jeune, il s’est dévolu à la composition d’oeuvres sacrées et aux choeurs liturgiques en plus de son métier de professeur de musique. Depuis les années 1970, il mène une activité intense dans la musique et la vie associative chorale. En tant que compositeur et harmonisateur, il a obtenu plusieurs prix dans des concours nationaux et internationaux. Depuis 1987, il préside la Fédération Nationale des Choeurs Italiens et, depuis 1991, il est membre du Conseil d’administration de la Fédération Europa Cantat.

Donne-nous la paix, Seigneur, en nos jours

Qui jamais pourra mieux nous défendre,

Seigneur, sinon toi ?

Air, extrait de la Suite N° 3 de J.S. BACH (1685-1750)

OEuvre baroque bien connue de tous, la particularité de l’Aria, extrait de la suite N°3 de Jean Sébastien Bach est qu’elle a été écrite pour un quatuor à cordes et un continuo, qui sera remplacé ici par les voix du choeur sur un arrangement écrit par Monique Damerol-Croutzet.

Extrait du Requiem allemand de Johannes Brahms, (1833-1897)

Herr, chanté par un soliste accompagné par des répliques du choeur est un moment d’humilité dans ce célèbre Réquiem allemand de Brahms

Seigneur, enseigne-moi que je dois avoir une fin et que ma vie a un terme et que je dois la quitter. Vois, mes jours sont de la largeur d’une main devant toi, et ma vie n’est rien devant toi.

…/Laudamus te, extrait du Gloria d’Antonio Vivaldi (1678-1741)

Cette prière sera interprétée par le duo de soprani du choeur

Pater Noster, de Junkal Guerrero (1968-)

Le Notre Père, mis en musique ici par une jeune compositrice contemporaine basque, Junkal Guerrero, sera chantée par un quatuor d’hommes. La particularité de cette oeuvre est que si vous avez entendez une musique qui vous parait être fausse, c’est bien qu’elle est juste comme l’a voulue sa compositrice.

Mende Berri Bat de Jacques Ballue (1968-)

Deux chants, extraits de l’oeuvre Mende Berri Bat, pour « 2000 voix pour l’an 2000 » écrite par Jaques Ballue à la demande de Radio France pour la célébration du changement de siècle.

Extrait de l’opéra Giulio Cesare de Georg Friedrich Haendel (1685-1759)

La deuxième partie du programme débutera par un solo d’homme sur un extrait de l’opéra Giulio Cesare, oeuvre de Haendel, Va tacito e nascosto, « il doit être gardé secret et caché »

Extraits de l’oratorio Elias de Felix Mendelssohn (1809-1847)

Hebe Deine Augen est chanté par un trio de femmes

Lève tes yeux vers les montagnes d’où te vient de l’aide. Ton aide vient du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre. Il ne laissera pas ton pied glisser, et celui qui te protège ne dort pas

Siehe, der Hüter Israels chanté à 4 voix

Vois, le protecteur d’Israël ne dort ni ne somnole. Quand tu marches en pleine crainte, alors il te réconforte.

Magnificat d’Antonio Vivaldi (1678-1741)

Une des versions avec un haut rendement acoustique, mais laissons la parole à Hervé Niquet le soin d’en parler avec justesse :

« Faire du Vivaldi, c’est tout simplement euphorisant : tout le monde doit être au maximum de ses capacités, jeter toutes ses forces dans la bataille et, de ce fait, cette musique libère une énergie folle. Mais il n’y a pas que cela : en recteur de génie, Vivaldi est capable de dispenser la plus grande douceur, de la faire suivre d’un passage tonitruant, avant d’asséner une séquence chorale encore plus explosive alors qu’on croyait avoir atteint le sommet, le tout cédant immédiatement la place à une ineffable tendresse à deux voix, et ainsi de suite. […] L’aborder, c’est un peu comme aller à un cours de yoga : on rechigne parfois à s’y rendre mais au final, on baigne dans la plus grande jubilation. Après plusieurs décennies à la scruter, j’avoue ne m’en être toujours pas lassé » …

Libre participation

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