Samedi 17 septembre 2022 à 20h.30

Dans le cadre des journées du Patrimoine, les Amis de l’Abbaye ont le plaisir de vous convier à une balade autour des compositeurs basques. Ce concert marque le retour du Quatuor à l’Abbaye de Lahonce

“Quatre compositeurs, quatre esthétiques ”

Juan Chrisostomo de Arriaga (1806-1826)

Né à Bilbao, et mort avant ses 20ans à Paris, ce surdoué réussit à assimiler l’écriture savante du quatuor, fasciné qu’il est par Beethoven. Voir l’orage de son andantino, qui semble découler directement de celui de la 6e symphonie! Quel dommage que ce jeune homme si talentueux soit mort si jeune …

Jose Maria Usandizaga

Né à Saint Sébastien en 1887, et mort à seulement 28 ans dans la même ville. Elève à Paris de Vincent d’Indy, il rentre au Pays Basque en 1906, où il fera l’ensemble de sa carrière, contribuant notamment au renouveau de la ” zarzuela” avec son compatriote Guridi. Ce quatuor sur des thèmes populaires basques est une des oeuvres les plus connues du compositeur.

Jesus Guridi

Né à Victoria en 1886, mort à Madrid en 1961.

Comme son collègue Usandizaga, il part à Paris pour travailler avec Vincent d’Indy à la Schola Cantorum, et, tout comme son compatriote ,va oeuvrer à la renaissance de la zarzuela et de l’opéra espagnol. Il finira sa riche carrière directeur du Conservatoire de Madrid. Ce Quatuor- son premier-date de 1934. D’une écriture plus chargée que celle d’Usandizaga, plus descriptive aussi, elle fait également référence à des danses populaires.

Maurice Ravel

Né à Ciboure en 1875 , mort à Paris en 1937. Ce grand génie ne peut être réduit à sa dimension “basque”, même s’il a continué à venir très souvent à Saint Jean de Luz pour les vacances !

Son unique quatuor, chef d’oeuvre du genre, date de 1902/1903, et est dédié à son maître Gabriel Fauré. Il reflète l’époque heureuse d’avant la grande guerre. Oeuvre de jeunesse, elle est pourtant d’une maturité et d’une perfection qui annonce le Ravel du Trio avec piano, ou celui de la sonate violon-violoncelle. Il est un peu vain de chercher des influences basques dans ce quatuor, hormis le final à 5 temps, rappelant le “zortziko”, dont il se souviendra dans l’exubérance du final de son Trio, composé à Saint Jean onze ans plus tard, à l’aube de la guerre.

( participation libre)

 

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